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Bonnes trouvailles!





dimanche 21 juillet 2019

Les Haubans de voilier









Quel est l'utilité d'un hauban ?
Quels sont les différents types de hauban ?
Comment entretenir un hauban ?
Comment protéger un hauban ?
Comment régler, ajuster un hauban ?
Comment réparer un hauban ?
A quelle tension doit-être un haban ?
Qu'est-ce qu'un tensiomètre ?
Comment changer un hauban ?
Connaissez-vous les réponses ?
Si oui aidez-nous? Si non recherchez avec nous et apportez votre contribution

9 commentaires:

  1. Sur un voilier, les haubans sont les câbles, placés de chaque côté du mât, qui maintiennent celui-ci vertical : ils reprennent les efforts transversaux exercés par les voiles.
    Sur un voilier moderne doté d'un gréement bermudien, il y a généralement plusieurs haubans de chaque côté du mât : hauban (3) , bas-hauban et galhauban. Une ou plusieurs barres de flèche (4), solidaires à la fois du mât et des haubans, réduisent la flexion latérale du mât. Le hauban est fixé, d'une part au pont du navire par une cadène sur laquelle est frappé un ridoir réglable, d'autre part au mât à une hauteur variable selon le type de hauban. Il existe parfois, essentiellement sur les gréements fractionnés, une paire de bastaques (8).
    Le hauban est constitué traditionnellement d'un câble souple constitué de plusieurs torons ou d'un câble monotoron plus rigide. Un embout est serti à chaque extrémité.
    Le mât est égal maintenu dans sa position à l'avant par l' étai (1) et à l'arrière par le pataras (5). La grand-voile est orientée à l'aide de la bôme (7).
    Les haubans font partie du gréement dormant.
    Certains voiliers légers, dériveurs ainsi que quelques voiliers de croisère expérimentaux, se passent de haubans. Leur mât est simplement fixé à la coque. Parmi les dériveurs on peut citer l'Optimist, qui est un voilier d'initiation pour les enfants. Parmi les voiliers de croisière, ce choix d'architecture est une caractéristique des produits de la société américaine Hunter. Le mât, de très forte section, est implanté solidement dans la coque et ne nécessite donc pas d'être soutenu. La contrepartie de ce choix est que l'espar d'un poids plus élevé que la normale et situé en hauteur diminue le couple de redressement tandis que son diamètre important augmente le fardage ce qui est préjudiciable à la bonne marche du bateau sous voile.

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  2. Les bas-haubans,
    sont des haubans dont le point d'attache est situé à peu près au milieu du mât et qui contribuent à empêcher le cintrage de ce dernier.

    Les galhaubans,
    sont des haubans particuliers qui servent à raidir le mât à l'aide de barres de flèches poussantes. Ils ne sont pas pris comme les haubans ou les bas-haubans sur l'extérieur du navire mais vont du pied de mât à sa tête. Très utilisés avec les mâts en bois car ils permettaient d'en alléger la structure, ils sont tombés en désuétude avec les progrès techniques (mâts métalliques puis en matériaux composites)

    le pataras,
    est un câble reliant la tête de mât à l'arrière du navire : il contribue à maintenir le mât dans sa position verticale en longitudinal. Le pataras fait partie des manœuvres dormantes ; il peut être simple ou double.
    La traction du pataras est souvent réglable à l'aide d'un ridoir placé à l'extrémité fixée au pont du navire. Le pataras peut parfois être souqué lorsque le vent forci : cette action, en raidissant le guindant de la voile d'avant, permet de l'aplatir. Par vent faible, le pataras pourra être molli pour creuser les voiles. Aux allures portantes, le pataras pourra être molli.
    Sur les voiliers disposant de deux pataras, allant de la tête du mât aux deux coins du tableau arrière, un palan disposé entre les deux à hauteur d'homme permet généralement d'en régler la tension.
    Certains voiliers en sont dépourvus, car la forme de leurs barres de flèche (4) permet de décaler les haubans vers l'arrière et de retenir le mât. Ce sont des barres de flèches poussantes.
    Les pataras peuvent être suppléés par des bastaques.

    l'étai,
    est un câble servant à maintenir le mât longitudinalement vers l'avant. Les haubans et les galhaubans maintiennent le mât latéralement, légèrement vers l'arrière. Le pataras et les bastaques , s'ils existent, se chargeant du maintien sur l'arrière.
    Sur certains voiliers, il existe également un bas-étai éventuellement largable.
    Sur un bateau comportant un seul mât, il relie la proue du bateau (sa pointe avant) , soit à la tête du mât (voilier avec gréement en tête), soit à une hauteur intermédiaire (gréement fractionné, gréement 7/8e, etc.).

    Bas-étai,
    Etai reprenant les efforts sur le mât au milieu de celui-ci et permettant d'en régler le cintrage et donc la courbure de la grand'voile. Pendant du bas-hauban sur l'avant, il peut être "largable" mais est alors qualifié de faux-étai.

    Faux-étai,
    ou étai largable est un câble descendant du mât, incliné vers l'avant et destiné à reprendre les efforts de la mâture aux allures de près. Ce filin permet, surtout, de gréer un autre foc ou une trinquette et est "largable" afin de faciliter le passage des focs lors des virements de bord.

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  3. Réglage de la tension des haubans

    La tension juste et équilibrée de l'haubanage sur un voilier est extrêment importante.

    Beaucoup de navigateurs négligent de contrôler ce point crucial en début de chaque saison, après chaque démâtage et pour des changements de réglage.

    Un réglage adéquat du gréement dormant améliore les performances du voilier, en cap et en vitesse.

    D'autre part, un équilibre des réglages permet un soulagement de l'accastillage du mât et du pont (cadènes, ferrures de mât, etc) et augmente la longévité des pièces sous tension, ainsi que la sécurité.
    Contrairement à ce que l'on croit, un grément mou est plus dommageable pour la coque qu'un grément ajusté.
    Un fois le grément correctement tendu, vous ne reconnaîtrez plus votre bateau.
    Il sera plus nerveux et gagnera en vitesse.
    pour la suite de l'article,
    suivez le lien

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  4. Calcul des haubans,

    vous pouvez avoir besoin de mesurer la longueur d'un hauban pour le communiquer à un gréeur qui le préparera à distance avant de vous l'envoyer... Il faudra alors qu'il soit juste si vous ne voulez pas avoir de problèmes au montage.

    Longueur des haubans:

    Ce n'est pas difficile à calculer grâce à Mr Pythagore. Le plus difficile c'est de mesurer avec précision, sur le mat et le pont, les distances qui serviront aux calculs, de compter tous les accessoires qui se conjuguent à la longueur du hauban.
    Suivez le lien
    graphique a l'appui

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  5. Principes de base,

    Le mât est un pylône vertical qui soutient les voiles, maintenu, dans sa position à l’avant, par l’ étai, à l’arrière, par le pataras, et de chaque côté verticalement par ce que l’on appelle les haubans, ou bas haubans. Les barres de flèche, quant à elles, sont solidaires à la fois du mât et des haubans, et réduisent la flexion latérale du mât.

    Le réglage du mât sur un voilier :

    La quête du mât incliné vers l’arrière, dans un plan longitudinal permet d’augmenter la proportion de creux dans la grand voile et donc la puissance. A l’inverse, plus le mât sera cintré (cunningham), plus il adoptera un profil qui lui permet d’effacer le creux de la Grand Voile, en le déplaçant vers l’avant, et donc de réduire la puissance de la voile.

    Attention :

    Un cintre excessif va rendre le gréement plus mou et causer une perte de performance.

    Recommandation :

    Les réglages doivent se faire de préférence du côté sous le vent, là où la tension est faible ou réduite.

    Les barres de flèches :

    Le rôle premier des barres de flèches (petits espars, situés à une certaine hauteur sur le mât) est de tenir le mât et de transférer l’effort à la coque via les haubans et les cadènes. Les barres de flèches peuvent être modifiées à la fois en longueur et en angle, par rapport à l’axe du bateau.

    A noter :

    Si le pataras (câble reliant la tête de mât à l’arrière du bateau) est trop raide, le haubanage peut être détendu par une courbure excessive. Au portant, il est également impératif de limiter la course du pataras afin de ne jamais inverser la courbure du mât. Rappelons que le pataras contribue à maintenir le mât dans sa position verticale en longitudinal, et qu’il fait partie des manœuvres dormantes ; il peut être simple ou double.
    pour visionner un vidéo sur le réglage,
    suivez le lien

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  6. TENSION DU GREEMENT EN TETE
    Le haut du mât doit être à la perpendiculaire verticale du bateau. Il est nécessaire d'utiliser la drisse de Grandvoile pour mesurer soigneusement la distance à un point fixe symétriquement de chaque côté. Régler les ridoirs de galhaubans à la main pour centrer la tête de mât.
    Les haubans peuvent alors être raidis en prenant environ 3 tours à la fois sur les ridoirs de chaque côté. Ceci garantit que la tête de mât reste dans l'axe jusqu'au réglage final et l'application de la tension requise. La tension de l'étai avant et du paratas doit être autant que faire se peut la même tension que celle des haubans et donner une quête de 1° à 1°5. Cette quête améliore la performance au près et maintient le gréement en position correcte lorsque les voiles sont pleines. Pour un mât de 10 mètres, la tête de mât doit être à environ 20cm vers l'arrière.
    La quête du mât détermine aussi si le bateau sera ardent ou mou. Plus il y a de quête et plus le bateau sera ardent et vice-versa. Il est toujours souhaitable, pour une bonne performance et la facilité de la manoeuvre que le bateau soit ardent. En cas de gréement à deux barres de flèche, il faut alors raidir les intermédiaires. Leur tension doit être légèrement moindre que celle des galhaubans pour laisser au mât une courbe naturelle et prendre en compte l'allongement des haubans.
    Vérifier l'alignement du mât en regardant le long de la gorge. Lorsque la configuration du mât est correcte, procéder à la tension des bas-haubans avant et arrière ou des bas-haubans et du bas-étai. Certaines classes de voiliers possèdent des informations spécifiques pour la tension du gréement et les mesures qui peuvent complémenter ces notes.

    TENSION DU GREEMENT EN TETE
    à barres de flèches poussantes
    Les barres de flèche poussantes supportent le mât non seulement latéralement mais aussi longitudinalement. Avec l'augmentation de la tension, le mât est poussé vers l'avant au niveau des barres de flèche créant une courbure. Il est essentiel de procéder par étapes pour obtenir quête, courbure et tension correctes.
    Commencer par les galhaubans pour centrer le mât (voir la section "TENSION DU GREEMENT EN TETE DE MAT"). Régler la quête avec l'étai puis tendre le pataras pour obtenir la courbure requise. Travailler à partir de la tête de mât en prenant environ deux tours de ridoirs sur les galhaubans à la fois, suivi des bas-haubans et des intermédiaires. Reprendre à partir des galhaubans et recommencer jusqu'à ce que le gréement soit sous la tension requise. La tension requise ne peut être déterminée qu'au cours d'essais sous voiles, mais chaque hauban devra être plutôt ferme sans être raide ( voir "TENSION DU GREEMENT EN TETE POUR LA SECURITE ET LA PERFORMANCE"). Vérifier régulièremenr l'alignement vertical le long de la gorge.

    TENSION DU GREEMENT FRACTIONNE
    à barres de flèche poussantes
    Régler l'étai pour obtenir la quête requise. Chaque galhauban devra ensuite être raidi de deux ou trois tours de ridoir en vérifiant la verticale du mât. Avec l'accroîssement de la tension le mât est poussé vers l'avant créant le cintre. Le cas échéant, raidir les bas-haubans et les intermédiaires ce qui va réduire le cintre. Un léger cintre permanent est cependant souhaitable. Laisser une flèche de 6 à 7 cm. Les galhaubans, les intermédiaires et les bas-haubans doivent alors être tendus.
    Les paratas sont réglés en dernier car ils travaillent en opposition du reste du gréement. Lorsque l'angle arrière des barres de flèche est inférieur à 15°, la tension des paratas requise est plus importante afin de mieux supporter le mât vers l'arrière.
    Dans le cas où l'angle arrière des barres de flèche est supérieur à 15°,
    vous rendre sur le site de Sparcraft pour la suite
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  7. Réparer un hauban cassé...
    L'accumulation de milles parcourus amène tôt ou tard des ennuis dans le gréement !
    "peut amener", car pour ma part, je n'ai jamais cassé un hauban,
    Voici donc ce que j'avais préparé en prévision de ces incidents et les astuces utilisées pour ce faire.
    Le Trésor Des Kerguelen
    présente 3 techniques de réparations provisoires,
    Suivez le lien

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  8. Tensiomètre,
    Pour la tension, c'est un peu plus délicat. Deux bateaux pourront avoir la même lecture de tension sans forcément avoir les mêmes valeurs.

    Je m'explique :

    1) Deux tensiomètres sont rarement identiques, d'où l'importance d'étalonner ses tensiomètres.

    2) Pour bien faire il faudrait mesurer les tensions en kilo (voir correspondance sur vos tensiomètres). Mais les correspondances ne sont jamais exactes car il existe trop de différences entre les tensiomètres.

    3) Les différences entre les câbles (diamètre, rigidités, qualités) fausse toute ces valeurs.

    C'est pourquoi je conseil à chacun d'entre vous de se fier uniquement aux sensations que peuvent procurer vos navigations. Les valeurs qui sont donnés dans les tableaux sont à titre de valeur de départ. Elles ont été prises avec un tensio "super spars" sur un câble de 2.5mm en hauban et 3mm pour le câble de foc. Il m'est d'ailleurs impossible d'affirmer que ce sont les meilleures tensions mais je peux tout de même vous donner quelques points de départ :

    - Le plus important est la valeur de votre tension de câble de foc.

    - Il faut essayer d'avoir le minimum d'écart entre la tension de foc et de hauban.

    - Dans tous les cas, il faut essayer de retranscrire ces valeurs en KG.

    N'oubliez jamais que pour toutes ces raisons un tensiomètre est personnel, ainsi que les valeurs que vous avez trouvées. L'idéal, mais cet outil n'existe pas encore pour les dériveurs serait d'avoir un appareil qui mesure électroniquement la tension en kilo quel que soit le câble utilisé.
    article tiré de;
    Technologie du 420
    Sommaire :
    1. Au niveau de la grand voile
    2. Au niveau du foc
    3. Au niveau du mât
    4. Quelques mots sur la dérive
    5. La conduite du bateau
    Pour l'article complet,
    Suivez le lien

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  9. Le monotoron 1*19,
    Le monotoron gainé PVC,
    Le Dyform,
    Le cable souple,
    Le rod,
    Textile.
    Les Embouts les plus courants.
    Venez visualiser en cliquant sur le lien.

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