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Terminer les casses-tête,les recherches et questionnements interminables, ici on s'entraide sur tout ce qui concerne l'entretien,la maintenance de votre bateau.De la coque au pont, tout y passe, la fibre de verre, la plomberie,l'électricité, les boiseries,réparer vos cartes peut-être ? Posez votre question, surement vous obtiendrez une réponse d'un capitaine qui a vécu le même problème, ou quelqu'un vous donnera la référence apportant la solution.

Bonnes trouvailles!





vendredi 7 mai 2021

L'entretien d'une Quille de bateau

Roland Jourdain aux Açores, la quille a été arrachée...



L'étanchéité de la quille,
son nettoyage,
sa maintenance,
enlever la rouille,
la peindre,
la protéger,
qu'elle soit en fonte, en bois ,en hypalon, en plomb etc.
nous allons tenter de nous informer tous ensemble
de ce que représente une quille de bateau.
son fonctionnement,
ses caractéristiques,
fixe, mobile,
simple ou biquille.
mettez-y aussi du votre, apportez-nous votre expérience...

16 commentaires:

  1. Aileron de quille ou quille[modifier]La quille d'un bateau désigne la partie la plus basse du navire dit quillard. Elle permet de maintenir ce dernier en équilibre et sert également de dérive. L'équilibre du navire est conditionné par les positions relatives de son centre de gravité et de son centre de carène.

    De nombreux navires ne possèdent pas d'aileron de quille, trimaran, catamaran, prao. Ces navires se servent de leur largeur pour se maintenir en équilibre. Par contre ils ont des dérives.

    Il est possible de rajouter un lest afin d'alourdir le bas de la quille et de descendre ainsi le centre de gravité général afin de gagner en stabilité.

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  2. Antoine, Cyprien, Elie et Olivier, élèves du lycée Jean Perrin de Rezé18 mars 2011 à 10:10

    Si la force du vent est trop grande, l'inclinaison devient telle que le voilier chavire. Pour empêcher cela, on leste le bateau. Autrefois le lest était situé dans la partie basse de la coque, sous la flottaison. Mais le bateau ne pouvait résister qu'à des vents de faible intensité ce qui engendrait de nombreux naufrages. Aujourd'hui le lest est suspendu au bout d'un voile de quille très fin et plutôt profond, c'est-à-dire bien en dessous de la carène (coque) du voilier. Ceci permet de créer un bras de levier plus important.
    A un poids constant la profondeur du lest influe sur l'inclinaison du voilier à la gîte.

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  3. La dérive

    En architecture navale, la dérive désigne une surface portante immergée permettant de résister à la dérive, c'est-à-dire le dérapage latéral dû à l'effet du vent. Dérive est une contraction du terme plan anti-dérive.

    Un plan anti-dérive[1] spécifique est souhaitable sur les voiliers pour leur permettre de remonter efficacement contre le vent. Le plan anti-dérive peut être fixe (improprement appelé « quille ») ou bien mobile, c'est le cas de la dérive.

    Un voilier peut avoir une ou deux dérives, soit axiales et disposées alors en tandem, soit latérales (certains monocoques à fond plat, catamarans, trimarans). Sur certains voiliers, appelés dériveurs, la dérive est rétractable dans un logement appelé « puits de dérive », ce qui permet de la relever quand elle n'est pas nécessaire, c'est-à-dire aux allures portantes (vent venant de l'arrière) et de diminuer ainsi la résistance qu'elle oppose à l'avancement. Relever la dérive permet aux dériveurs de naviguer par faible fond et de s'échouer facilement ou de venir sur une plage.

    On distingue usuellement les dérives sabres, qui coulissent verticalement (ou en oblique) dans leur puits, et les dérives pivotantes qui se replient à l'intérieur du puits. Chaque système a ses avantages et ses inconvénients : le puits de la dérive sabre, moins encombrant, affaiblit moins la coque et est plus léger, il ne nécessite pas de lèvres en caoutchouc pour limiter la turbulence. Par contre, il peut constituer un danger pour la structure du bateau en cas de heurt d'un obstacle, tandis que la dérive pivotante se replie en cas de choc.

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  4. examiner la quille d'un voilier

    regardez les boulons de quilles
    aucune rouille ne doit y apparaitre,
    les varangues présentent-elles des fissures,
    Y-a-t-il des marques d'accident,
    observez bien le joint entre la coque et la quille.

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  5. Un traitement avant peinture est nécessaire pour protéger la quille.

    Pour peindre une quille, l'antifouling utilisé pour la coque convient parfaitement. En revanche, concernant le traitement avant peinture, il est nécessaire de respecter la marche à suivre. Il faut commencer par un nettoyage de la quille, qui permettra de retirer les concrétions. Une fois sèche, on peut la poncer avec un grammage 40. Le primaire (qui apportera à l'antifouling une meilleure tenue) doit ensuite être posé dans les six heures qui suivent, car au-delà, il risque d'apparaître une « fleur de rouille », qui se traduit par des petites gouttes dues à l'humidité. Trois couches de primaires sont généralement nécessaires. Utilisez un rouleau pour bien imprégner la quille et notamment les micro-rayures qui ont été formées par la disqueuse lors du ponçage. Le temps de séchage du primaire est variable. L'étiquette ou le mode d'emploi du produit donne généralement une durée en fonction de la température ambiante. Vous pouvez ensuite peindre la quille avec l'antifouling. Mais qu'il s'agisse du primaire ou de l'antifouling, n'oubliez pas de peindre en dessous de la quille. Dans le cas contraire, l'eau remontera par capillarité et s'infiltrera entre la peinture et la quille. L'antifouling n'aura alors aucun pouvoir protecteur.

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  6. Si pour la recherche des meilleures performances, les solutions techniques sont faciles à trouver (torpille en plomb au bout d'un profond voile de quille, voire quilles basculantes), le véritable challenge architectural est d'obtenir les meilleures performances possibles avec les contraintes de faible tirant d'eau, d'échouage facile, de fiabilité et de facilité d'entretien qui sont indissociables de l'agrément en croisière.

    quille relevable
    dériveur intégral
    dériveur bi-safrans
    quille fixe
    biquille

    Une analyse interressante
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  7. Le dériveur lesté
    c'est un voilier qui possède une petite quille fixe et un plan de dérive escamotable. Un puit est installé dans la quille, il contient une dérive pivotante qui, en descendant, porte le tirant d'eau de Banik de 1,20 mètre à 2,20 mètres. C'est une solution qui est un compromis entre le quillard pur et le dériveur intégral.


    La dérive centrale pivote autour d'un axe en inox (rond plein de 5 cm de diamètre). Elle a une forme de secteur. En cas de choc elle remonte toute seule et reprend place dans son puit. Pour la remonter il suffit de border au winch un cordage pré-étiré de 16 mm qui passe dans deux poulies pour revenir jusqu'au cockpit. Elle redescend par son propre poids (150 kg)

    Banik nous parle de sa quille
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  8. CONSTRUCTION AMATEUR D’UN VOILE AVIRON

    FABRICATION DE LA QUILLE
    FINITION DU PUITS DE DERIVE
    FABRICATION DE L'AILERON DE QUILLE
    MONTAGE DE L'ENSEMBLE : puits avec dérive, fausse étrave, fausse quille et aileron de quille
    bon reportage photographique de cette construction
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  9. Un voilier monocoque 60 pieds, destiné à la course Vendée Globe, possède une quille en acier
    constiuée d’un voile de quille et d’un bulbe (lest), voir schéma ci-contre. Le skipper peut incliner la quille par rapport à la coque du bateau et la maintenir avec un angle fixe lors de la navigation pour augmenter les performances du voilier.

    Lors d’un examen du voilier on souhaite vérifier les propriétés oscillatoires de la quille. La masse

    du voile de quille est négligeable devant celle du lest. La quille peut donc être assimiléee à un pendule

    Principe des actions réciproques : l'action du lest sur le voile est opposé à l'action du voile sur le lest.

    Pour les amateurs de Newton...
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  10. Le système des quilles basculantes

    La quille basculante fait levier avec un point d’appui à l’intersection de la quille et de la coque. D'un côté, il y a le voile de quille et le bulbe à son extrémité, alors que de l’autre il y a le puit de quille et la tête de quille sur laquelle s’exerce une pression énorme. Si les premiers systèmes étaient actionnés mécaniquement, les nouveaux se gèrent hydrauliquement.
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  11. le fonctionnement d'une quille

    en terme de rappel est le même qu'un bras de levier, par conséquent on a le choix soit d'alourdir le bulbe soit d'allonger la quille.
    Alourdir un bulbe a 2 inconvénients majeurs, d'abord on alourdit le bateau, ensuite on augmente la taille du bulbe et donc la surface mouillé. Allonger la quille est aussi très efficace, pour un poids de bulbe donné une quille 10% plus longue augmentera de 10% le couple de rappel, mais cela augmente aussi la surface mouillée.

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  12. l’efficacité anti-dérive de la quille est diminuée par la gîte.

    J’ai voulu concevoir et faire naviguer un monocoque qui ne gîterait pas.

    j’ai pensé à équilibrer la force latérale du vent en déplaçant un contrepoids d’un bord à l’autre à l’intérieur de la coque.

    Pour supprimer la gîte, j’ai donc mis au point un montage qui déplace automatiquement et le plus exactement possible un lest de plomb non immergé.
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    1. La gîte permet au plan de voilure d'appuyer la coque d'un voilier dans l'eau ; vouloir la supprimer entraînera des désagréments dans certaines conditions et à certaines allures...

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    2. Pour diminuer la gite sans avoir a rajouter et déplacer du leste pensez au balaste .... L'eau est au tour du bateau il n'y a plus qu'a la pnper du coter désirer ...

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    3. Les balaste on l'avantage de ne pas surcharger en leste .....

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  13. Une quille de roulis

    est un appendice de la coque d'un bateau, constitué d'un plan mince disposé dans le sens de la longueur au niveau du bouchain sur chaque bord.

    Les quilles de roulis servent à ralentir le passage des filets d'eau lors d'un mouvement de roulis et donc à amortir ce dernier. Il est employé surtout sur les navires étroits (comme les frégates) ou ceux trop petits pour disposer d'un système anti-roulis plus efficace (comme les remorqueurs).

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